Marguerite

Réveil en sueur, après ce rêve tellement vrai. Impossible de me rendormir.

Nous sommes à une soirée, une sorte de cocktail, dans un bâtiment historique quelque part vers les Champs Elysées. Ca sent la dorure et la république. A. est là, ainsi que R., mon nouveau petit ami, D. également. Passé, présent, et peut-être futur ? Je parle à A, discussion sur R., notre relation. Je lui dis que je ne suis pas satisfaite, que ça ne se passe pas bien. Je ne sais pas comment on en arrive là, mais on parle de nous, révélation soudaine de notre attraction mutuelle. Il m’embrasse et part furieux en me disant qu’il faut choisir. Je retrouve R. qui me poursuivait, lui dit de me laisser tranquille le temps que j’envoie un message, message destiné à A. J’ai du mal à taper sur mon Bl*ckberry, les lettres apparaissent en Word Art. Je pense lui envoyer « you’re the one that I want », puis je trouve cela ridicule. J’écris donc « carburant et c’est toi que je veux » ou quelque chose approchant. Pas de réponse. Entre temps, je croise D. qui me donne un parchemin enroulé d’un ruban, d’un air mystérieux sur la piste de danse. Je réalise alors à quel point je me moque de savoir ce qu’il y a dans cette lettre, qu’il faut juste qu’il passe à autre chose, que notre histoire est révolue. R. me poursuit encore et toujours. Je finis par fuir, j’attends un taxi et envoie à A. « tu es où ? ». Il me répond qu’il a été rappelé par son cabinet pour un travail urgent.

Fin du rêve. Je me réveille et me demande ce que tout cela peut bien vouloir dire. Pour D., c’est plutôt clair, c’est fini, enterré, je ne ressens plus rien si ce n’est une tendresse infinie, et cette adéquation intellectuelle qui ne trouve pas d’égal. J’ai des doutes sur l’intérêt de ma relation avec R., impression qu’il ne bouleversera pas mon monde, mais cela fait si peu de temps… Quant à A., je repense aux deux dernières fois où je l’ai vu, ce sourire béat sur mon visage en le quittant, et cette vague sensation de gêne. Je pense régulièrement à lui. J’ignore si je lui plais, peut-être sommes-nous enfermés dans cette relation de « pote » qui se racontent leurs galères sentimentales… Me plait-il vraiment ? Cette phrase à la fin de notre dernier café : "bon je ne t'invite pas, on est pote hein?"

J’avais rêvé de D., bien avant que nous sortions ensemble. Rêve où je l’embrassais et qui m’avait plongé dans un abyme de perplexité des jours durant…