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Marguerite


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mon amour au praliné
Un constat au fil de ces années, mon absence de conscience morale. Je n’arrive pas à m’en vouloir, à prendre en compte ce qu’il faudrait que je fasse, ou plutôt ce qu’il ne faudrait pas que je fasse.
J’y arrive un temps et puis toute cette bonne volonté se fissure, explose en une seconde. Une seconde de ta peau, une seconde de ton souffle, et quelques gouttes de martini, ou de ton parfum, au choix.
Mon indifférence, si peu commune, me perturbe. Je me sens froide, privée de sentiments ou plutôt vide. Pourquoi cette obsession pour cette conscience du « bien et du mal » qui me fait si cruellement défaut ? Je finis toujours par me sentir coupable certes. Mais cela n’arrive que quand il est trop tard, quand j’ai tout détruit et que je ne voulais pas cette destruction totale, quand les liens se délient d’un coup et que j’ai peur, que je ne veux pas te perdre. Il ne s’agit pas donc d’une conscience d’avoir « mal agi » en tant que telle. Les gens se trimballent ces certitudes : « ça ne se fait pas ». Et je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à rester dans ces règles même si je leur reconnais un sens. J’y adhère, mais je demeure persuadée que tant qu’on ne m’y prend pas, je ne vois pas pourquoi je ne continuerais pas à jouer. Et ceci est dévastateur.
Cela signifie-t-il pour autant que je n’aime pas, pas assez ? Ceci j’aimerais le savoir.

Ecrit par Margue, à 22:12 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  AboveTheClouds
22-11-08
à 22:34

Aujourd'hui on m'a dit que j'étais froide. Parfois, souvent, c'est vrai. Alors comme ça, je ne suis pas toute seule à l'être...

  9y8t
13-12-08
à 21:35

J'espére une réponse (oui, dans la Vie en général aussi...)

Bonjour ou bonsoir, je ne sais pas trop. Peut-être que vous ne lirez pas ce message et qu'il est complètement vain, je tente le coup tout de même.

Je ne sais pas comment cela a pu arriver, mais un moteur de recherche m'a fait atterrir sur votre blog aujourd'hui. Je veux dire sur l'un de vos blogs, celui  dont le premier article date de fin 2003. J'étais, plus encore que d'habitude,  oppressé par une douce et lancinante mélancolie, latente chez moi, et dont je peine même à comprendre l'objet. Depuis que j'existe, et d'après mes souvenirs, j'ai toujours ressenti cela.

Je suis nostalgique. De tout et de rien. Surtout de rien. Je suis un nostalgique de tous les possibles morts sans jamais être nés. Je suis nostalgique de la tournure que n'a jamais pris ma propre existence, comme si j'avais toujours eu conscience de ne pas la vivre. comme si la seule chose profondément réelle qu'il m'ait jamais été donnée de ressentir était une profonde tristesse due à mon incapacité à comprendre comment participer à cette existence, la mienne, qui est tout ce que j'ai et qui est précisément tout ce que j'ai l'impression que je n'aurai jamais. Peut-on regretter quelque chose qui n'existe pas? Comment  et pourquoi,envier, maladivement, quelque chose que l'on ne comprend pas?

Bref, pour en revenir à l'objet de mon message qui a malheureusement été pollué par mes médiocres et insipides lamentations égocentriques, j'ai été marqué, perturbé par la lecture de votre blog. Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi. J'ai accroché à l'atmosphère qui s'en dégage, à l'âme qui transpire de votre écriture, à quelque chose de vivant, de vrai, qui est précisément tout ce que je scrute dans mon être.
C'étaient vos écrits. Ce SONT vos écrits. Et pourtant, en vous lisant j'ai eu l'impression que ces écrits étaient une infime et précieuse bribe de réponse impalpable aux questions que je me suis toujours posées que je suis incapable de définir et de formuler concrètement.

Le temps passe. Cela fait 5 ans que vous avez écrit cela et sans doute percevez-vous les choses de façon sensiblement différentes aujourd'hui. Je voulais néanmoins vous remercier de vous être exprimé, d'avoir écrit.  J'espère que vous continuez à le faire. Cela m'a bizarrement fait du bien de vous lire, même si cela n'a rien résolu. J'adore les mots, j'adore l'écriture, et je peux vous dire, indépendamment du fond, que j'aime vraiment votre mode d'expression, je le trouve profondément réconfortant, parce qu'il me parle. Il a un échos en moi. Je suis conscient d'être en train d'écrire un monumental cliché à la con, mais comme il y a très peu de chance pour que vous le lisiez, j'ai envie de vous écrire tout cela. Le pathétique (pas plus que le ridicule) ne tue pas de toutes manières. Ou peut-être que si justement, que je suis un "sociopathe" comme vous disiez, qui est mort de n'avoir jamais été.

J'ai cru comprendre que vous aviez supprimé un certain nombre de vos messafes, que vous avez sauvegardé. Vous allez me prendre pour un fou (ce qui peut-être, aprés tout, n'est pas faux, mais qui n'est pas fou?), mais je voulais vous demander si vous pouviez envisager de m'envoyer tous les écrits que vous conservez. Je comprendrais évidemment une réponsse négative, je me trouve moi-même affreusemment culotté voire inquiétant au moment où j'écris ces lignes, mais cela me plairait beaucoup de vous lire. Je vous l'ai dit, cela m'a fait du bien.

Au cas improbable où vous liriez ces lignes, et au cas encore plus improbable où vous accepteriez de me recontacter, voici mon adresse e-mail: boodream2004@yahoo.fr





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