Marguerite

J’ai une angoisse-nausée dans le ventre. Les larmes coincées dans la gorge. Il ne s’agit que de musique. Je me regarde dans ce diabolique miroir en pied. J’ai le visage recouvert de tâches de rousseur. J’ai la taille très fine, et puis des courbes, un corps de femme que je ne hais plus. Je fusille du regard tous ces couples laids qui semblent être partout ces derniers temps. Je me suis récemment rendu compte que toutes ces ondes, ces vibrations que je ressentais par rapport à des inconnus avaient un sens, que j’avais ce ressenti primaire qui s’avérait souvent vrai. Malheureusement.

On ne peut pas passer sa vie à attendre que quelqu’un nous sauve de nous-même, petite princesse passive. On ne peut pas changer le monde par des rêves. On peut avoir faim et la nausée en même temps, sans savoir ce qui provoque quoi.

J’aimerais que certaines choses soient différentes mais je sais que je referais les mêmes choix.

J’ai juste envie que quelque chose se passe. Sortir de ça, cracher le ça.