Marguerite

Il y a deux ans la prép* s’est finie. J’étais dans le lit de ma sœur et je lisais un livre stupide, mon téléphone a sonné, j’ai bondi. Voilà. Je me souviens de macarons dans le métro, de cette sensation de planer, et de ne pas y croire, actualiser la page encore et encore.

Il y a deux ans, une immense terrasse, la tour eiff*l, champagne. Feux d’artifice. S. embrassait A. encore. PV. faisait pleurer J. Edouard n’était pas là. J’ai ce regard halluciné sur les photos, C. tout prêt de moi. Je me souviens d’un café avenue kl*ber à sept heures, de pain chez Ml. C’était avant. En même temps, G. pendait quelque part à ses poutres apparentes dans le Marais. Beaucoup trop de champagne, nos rires et ce dernier sms. Nos rires surtout. G. agonisait, et nous critiquions la cellulite d’A. G., mort, mort, mort. Cinq heures du matin, un quatorze juillet. Brillant élément quitte monde dément.

Et maintenant ? S. m’a embrassée, PV. joue au chat et à la souris avec moi. Ml est de l’autre côté de l’océan et j’aimerais pour une fois la serrer dans mes bras et oublier nos rires ce soir là. Oublier le néant. Oublier que tout n’est pas toujours un jeu.