Marguerite

L’angoisse, l’angoisse, encore et toujours. J’ai vu Sw*n L*ke ce soir, immersion dans le personnage et sa respiration. Sursaut à la sortie en retrouvant mon visage, mon être. Je connais la torture du corps, pas à ce point là. La quête de la perfection, le visage crispé, les traits creusés. Nausée.

Je me sens mal dans cette transition. J’ai peur de l’inconnu, de ne pas être à la hauteur, des yeux qui se ferment seuls, redevenir un robot. Tout ça est fou, complètement fou. Plus ça va, plus je trouve mon monde fou et absurde.

PV. me manque, je ne peux pas le contacter cette semaine, j’aimerais lui dire que j’ai peur de tout ça, que je ne suis pas si décidée que ça, j’ai envie de pleurer devant lui, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il comprenne. Je ne dois pas l’appeler si je veux donner une chance à Ch., un peu de ce que je suis, quelques doutes. Je ne sais même pas pourquoi je continue, je n’y crois pas, je n’y crois plus.