Marguerite

J’ai parfois des bouffées de joie en y pensant. De temps en temps. Quand j’y pense tout doucement, sans angoisse.  Drôle de hasard, drôle de rencontre. Pour la première fois, j’essaie de ne pas ancrer les choses dans le définitif, de ne pas calculer, de laisser aller. J’ai fait quelques crises d’angoisse, écris-moi, pense à moi, ne m’utilise pas. Avant de voir que rien ne peut contre rien. Que je peux me laisser porter. Wait and see. Parfois je deviens un peu parano, et puis j’aime son corps, et cette sorte de stupéfaction chaque fois que je le vois : « ah c’est lui, ah c’est vraiment lui », comme si chaque pas était une nouvelle surprise, une nouvelle découverte. Tout ça est tellement étrange, inattendu. Et ça fait un mois, ça fait un mois, ça fait un mois.